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lundi 18 juillet 2011

Le botteur de dégagement et son importance dans le positionnement de l’équipe sur le terrain


En 2009, Les équipes du Collégial AAA dégageaient pour un peu plus de 6 fois par parties.  13 verges en moyenne départageaient le moins bon du meilleur botteur de dégagement de la ligue. Dans le pire des cas, six bottés multipliés par 13 verges d’écart offrait à l’équipe chanceuse 78 verges de gain sur l’autre.  Il ne faut pas oublier que l’un ne va pas sans l’autre.  Un bon botteur peut placer le ballon vers les numéros avec une bonne hauteur, laissant ses coéquipiers en bonne position pour arrêter le dangereux retour.
Si nous analysons bien, il est important de bien gérer cette position de terrain.  L’avantage du bon botteur nous permet de demeurer profondément dans la zone adverse.  Compter des points, revenir avec un bon botté d’envoi, arrêter l’adversaire, le forcer à botter et nous retrouver constamment dans une bonne position dans l’échange de bottés.  Quelques fois,  nous comparons les statistiques offensives et défensives des deux équipes.  Souvent, ce n’est pas les meilleures statistiques qui accompagnent le vainqueur.  Qu’elle est l’erreur? L’échange de bottés entre les deux équipes a permis à l’une d’elle de se rapprocher des buts, tandis que l’autre accumulait des bonnes statistiques offensives, mais trop loin pour en profiter en points.
Pour ma part, je ne choisirais jamais de recevoir le ballon à moins que l’offensive adverse soit impitoyable et que je décide d’éviter le pire.  Mais, si je crois en mes chances de victoire, il faudra que ma défensive accomplisse le travail.  Pourquoi pas dès le début de la partie.
Le général du positionnement est le botteur de dégagement et d’envoi.  C’est lui qui dicte si oui ou non l’équipe prendra l’avantage du positionnement de terrain.  Si l’équipe d’unité spéciale est bien rodée, elle laissera des miettes de plus ou moins quatre verges en moyenne par  retour sur les dégagements.  Ce qui peut gâcher tout le travail, c’est un botté en plein centre avec un pauvre temps d’envol.  Si le botté est attrapé dans les airs, un long retour changera les données.
Lors d’une pratique, combien de temps les entraineurs accordent-ils à leurs botteurs pour pratiquer cet échange si important? Qui vient en aide à ceux-ci en ce qui concerne la technique? À peu près tous les botteurs tournent leurs hanches envoyant le ballon vers le centre.  Avez-vous la réponse à ce dilemme?
Un botteur laissé à lui-même ne peut être blâmé pour ce genre d’erreur.  Les entraineurs auront à vivre avec.  Il existe pourtant des techniques et des exercices pour aider le botteur à progresser.

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